Explication générale Wikipédia :
La science (latin scientia, "connaissance") est, d'après le dictionnaire Le Robert, "ce que l'on sait pour l'avoir appris, ce que l'on tient pour vrai au sens large. L'ensemble de connaissances, d'études d'une valeur universelle, caractérisées par un objet (domaine) et une méthode déterminés, et fondées sur des relations objectives vérifiables [sens restreint]".
La volonté de la communauté scientifique, garante des sciences, est de produire des "connaissances scientifiques" à partir de méthodes d'investigation rigoureuses, vérifiables et reproductibles. Quant aux "méthodes scientifiques" et aux "valeurs scientifiques", elles sont à la fois le produit et l'outil de production de ces connaissances et se caractérisent par leur but, qui consiste à permettre de comprendre et d'expliquer le monde et ses phénomènes de la manière la plus élémentaire possible — c'est-à-dire de produire des connaissances se rapprochant le plus possible des faits observables. À la différence des dogmes, qui prétendent également dire le vrai, la science est ouverte à la critique et les connaissances scientifiques, ainsi que les méthodes, sont toujours ouvertes à la révision. Ces connaissances sont à la base de nombreux développements techniques ayant de forts impacts sur la société.
La science est historiquement liée à la philosophie. Dominique Lecourt écrit ainsi qu'il existe "un lien constitutif [unissant] aux sciences ce mode particulier de penser qu'est la philosophie. C'est bien en effet parce que quelques penseurs en Ionie dès le VIIe siècle av. J.C. eurent l'idée que l'on pouvait expliquer les phénomènes naturels par des causes naturelles qu'ont été produites les premières connaissances scientifiques". Dominique Lecourt explique ainsi que les premiers philosophes ont été amenés à faire de la science (sans que les deux ne soient confondues).
La science se compose d'un ensemble de disciplines particulières dont chacune porte sur un domaine particulier du savoir scientifique. Il s'agit par exemple des mathématiques, de la chimie, de la physique, de la biologie, de la mécanique, de l'optique, de la pharmacie, de l'astronomie, de l'archéologie, de l'économie, de la sociologie, etc. Cette liste n'est pas exhaustive car il n'existe aucun découpage de la science en disciplines disctinctes qui ne soit pas conventionnel. En effet, les limites entre les disciplines sont parfois floues selon qu'on les considère suivant l'objet de leur étude ou les moyens d'étude. Cette catégorisation n'est ni fixe, ni unique, et les disciplines scientifiques peuvent elles-mêmes être découpées en sous-disciplines, également de manière plus ou moins conventionnelle. Chacune de ces disciplines constitue une science particulière.
L'étymologie de « science » vient du latin, "scientia " ("connaissance"), lui-même du verbe "scire" ("savoir") qui désigne à l'origine la faculté mentale propre à la connaissance. Cette acception se retrouve par exemple dans l'expression de François Rabelais : "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme". Il s'agissait ainsi d'une notion philosophique (la connaissance pure, au sens de "savoir"), qui devint ensuite une notion religieuse, sous l'influence du christianisme. La "docte science" concernait alors la connaissance des canons religieux, de l'exégèse et des écritures, paraphrase pour la théologie, première science instituée.
La racine "science" se retrouve dans d'autres termes tels la "conscience" (étymologiquement, "avec la connaissance"), la "prescience" ("la connaissance du futur"), "l'omniscience" ("la connaissance de tout"), par exemple.
Le mot science est un polysème, recouvrant principalement trois acceptions :
D'après Michel Blay, la science est "la connaissance claire et certaine de quelque chose, fondée soit sur des principes évidents et des démonstrations, soit sur des raisonnements expérimentaux, ou encore sur l'analyse des sociétés et des faits humains."
Cette définition permet de distinguer les trois types de science :
Néanmoins, leurs limites sont floues ; en d'autres termes il n'existe pas de catégorisation systématique des types de science, ce qui constitue par ailleurs l'un des questionnements de l'épistémologie. Dominique Pestre explique ainsi que "ce que nous mettons sous le vocable "science" n’est en rien un objet circonscrit et stable dans le temps qu’il s’agirait de simplement décrire".
La volonté de la communauté scientifique, garante des sciences, est de produire des "connaissances scientifiques" à partir de méthodes d'investigation rigoureuses, vérifiables et reproductibles. Quant aux "méthodes scientifiques" et aux "valeurs scientifiques", elles sont à la fois le produit et l'outil de production de ces connaissances et se caractérisent par leur but, qui consiste à permettre de comprendre et d'expliquer le monde et ses phénomènes de la manière la plus élémentaire possible — c'est-à-dire de produire des connaissances se rapprochant le plus possible des faits observables. À la différence des dogmes, qui prétendent également dire le vrai, la science est ouverte à la critique et les connaissances scientifiques, ainsi que les méthodes, sont toujours ouvertes à la révision. Ces connaissances sont à la base de nombreux développements techniques ayant de forts impacts sur la société.
La science est historiquement liée à la philosophie. Dominique Lecourt écrit ainsi qu'il existe "un lien constitutif [unissant] aux sciences ce mode particulier de penser qu'est la philosophie. C'est bien en effet parce que quelques penseurs en Ionie dès le VIIe siècle av. J.C. eurent l'idée que l'on pouvait expliquer les phénomènes naturels par des causes naturelles qu'ont été produites les premières connaissances scientifiques". Dominique Lecourt explique ainsi que les premiers philosophes ont été amenés à faire de la science (sans que les deux ne soient confondues).
La science se compose d'un ensemble de disciplines particulières dont chacune porte sur un domaine particulier du savoir scientifique. Il s'agit par exemple des mathématiques, de la chimie, de la physique, de la biologie, de la mécanique, de l'optique, de la pharmacie, de l'astronomie, de l'archéologie, de l'économie, de la sociologie, etc. Cette liste n'est pas exhaustive car il n'existe aucun découpage de la science en disciplines disctinctes qui ne soit pas conventionnel. En effet, les limites entre les disciplines sont parfois floues selon qu'on les considère suivant l'objet de leur étude ou les moyens d'étude. Cette catégorisation n'est ni fixe, ni unique, et les disciplines scientifiques peuvent elles-mêmes être découpées en sous-disciplines, également de manière plus ou moins conventionnelle. Chacune de ces disciplines constitue une science particulière.
L'étymologie de « science » vient du latin, "scientia " ("connaissance"), lui-même du verbe "scire" ("savoir") qui désigne à l'origine la faculté mentale propre à la connaissance. Cette acception se retrouve par exemple dans l'expression de François Rabelais : "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme". Il s'agissait ainsi d'une notion philosophique (la connaissance pure, au sens de "savoir"), qui devint ensuite une notion religieuse, sous l'influence du christianisme. La "docte science" concernait alors la connaissance des canons religieux, de l'exégèse et des écritures, paraphrase pour la théologie, première science instituée.
La racine "science" se retrouve dans d'autres termes tels la "conscience" (étymologiquement, "avec la connaissance"), la "prescience" ("la connaissance du futur"), "l'omniscience" ("la connaissance de tout"), par exemple.
Le mot science est un polysème, recouvrant principalement trois acceptions :
- Savoir, connaissance de certaines choses qui servent à la conduite de la vie ou à celle des affaires ;
- Ensemble des connaissances acquises par l’étude ou la pratique ;
- Hiérarchisation, organisation et synthèse des connaissances au travers de principes généraux (théories, lois, etc.).
D'après Michel Blay, la science est "la connaissance claire et certaine de quelque chose, fondée soit sur des principes évidents et des démonstrations, soit sur des raisonnements expérimentaux, ou encore sur l'analyse des sociétés et des faits humains."
Cette définition permet de distinguer les trois types de science :
- les sciences exactes, comprenant les mathématiques et les "sciences mathématisées" comme la physique théorique ;
- les sciences physico-chimiques et expérimentales (sciences de la nature et de la matière, biologie, médecine) ;
- les sciences humaines, qui concernent l'Homme, son histoire, son comportement, la langue, le social, le psychologique, le politique.
Néanmoins, leurs limites sont floues ; en d'autres termes il n'existe pas de catégorisation systématique des types de science, ce qui constitue par ailleurs l'un des questionnements de l'épistémologie. Dominique Pestre explique ainsi que "ce que nous mettons sous le vocable "science" n’est en rien un objet circonscrit et stable dans le temps qu’il s’agirait de simplement décrire".